Editorial
Ce qui fait la richesse, les atouts et l'influence de l'ANPCEN, réside dans la conjugaison d'actions nationales et territoriales.
Chaque jour, des bénévoles de l'ANPCEN sensibilisent : élus, syndicats d'énergie, techniciens, acteurs du territoire et citoyens aux enjeux de la qualité de la nuit, aux impacts des nuisances lumineuses. Chaque jour, ils font ce travail indispensable de proximité.
Toute l'année, des communes s'engagent à nos côtés en signant des chartes de progrès continus avec l'ANPCEN. Elles sont désormais suivies par des Conseils généraux et des Syndicats d'énergie ou d'électrification.
Depuis 2009, des communes participent au concours organisé par l'ANPCEN : Villes et villages étoilés. Soit pour entrer dans une démarche d'amélioration en se posant les bonnes questions, soit pour valoriser les efforts entrepris. Ainsi, l'ANPCEN est heureuse de pouvoir remettre des diplômes aux communes en présence des habitants, fêter l'installation des panneaux aux entrées de communes avec eux.
Lorsque nous avons demandé par TNS Sofres-Anpcen en 2012, à qui les Français font ils confiance pour agir sur les nuisances lumineuses, ils ont placé en tête : les élus locaux et les associations de l'environnement ! L'ANPCEN, dans son action de proximité avec les élus, illustre bien les tandems adaptés.
Alors donnons-nous rendez-vous, à travers nos différentes occasions, au plus près de chez vous .....
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Suivre les évolutions de la pollution lumineuse
L'ANPCEN effectue des cartographies originales de situation et d'évolutions de la pollution lumineuse. Elle effecute depuis plus de 15 ans des relevés de terrain en de multiples points du territoire, avec différentes méthodes de mesures. Elle a aussi construit plusieurs bases de données spécifiques et développé en plusieurs étapes une modélisation scientifique de la propagation de la lumière dans l'atmosphère, prenant en compte la capacité de masquage du relief. Elle a intégré des améliorations successives à partir des travaux de recherche des dernières décennies tout en s'assurant de la concordance de son modèle avec les mesures de terrain réalisées tout au long de l'année sur de multiples sites, de manière ponctuelle ou régulière.
De plus, elle suit les images satelliraires ou les prises de vues aériennes, qui ne représentent pas la pollution lumineuse en tant que telle, mais témoignent de l'implantation des lumières.
Aussi régulièrement, l'ANPCEN vous présente une carte témoignant de la réalité des éclairages artificiels nocturnes.
Cartographie-Anpcen© pollution lumineuse en France, 2015 C-72
Copyright : ANPCEN Crédits de la carte : Cartographie-Anpcen
La Cartographie-Anpcen© représente le niveau de pollution lumineuse, en 2015 avant toute modulation de l'éclairage en cours de nuit (extinctions nocturnes, réduction de puissance, ...). La vision traduite par la méthodologie originale de cette cartographie est bien celle de la pollution lumineuse vue du sol terrestre*, seule référence pour les humains et la biodiversité qui y vivent et pour mesurer les effets sur ceux-ci.
L’échelle en dégradé de couleurs, du blanc au violet, décrit une qualité du ciel et de l’environnement nocturnes qualifiée de très mauvaise à maximale.
En 2015, de très rares endroits en France sont préservés. La dominante jaune de la carte démontre que la qualité de la nuit en France, avant toute modulation de l’éclairage public, est médiocre ou au mieux moyenne dans nombre de zones urbanisées. Les agglomérations génèrent des halos lumineux perceptibles à forte distance. La diagonale du centre avec un environnement nocturne en moyenne de meilleure qualité est liée à la faible densité démographique des espaces concernés et aux effets de masquage par le relief, atténuant la perception de la pollution lumineuse des villages se trouvant dans les vallées.
Les sources de lumière prises en compte sont uniquement les différents points lumineux utilisés pour l'éclairage public. Les éclairages privés (enseignes et publicités lumineuses, parkings, sites industriels ou logistiques, terrains de sports, etc n’y sont pas inclus, faute de données homogènes sur ce sujet. Ceux-ci contribuent pourtant à la pollution lumineuse et devraient être ajoutés.
*(niveau de perception des impacts par les humains et l’environnement), avec une moyenne de son intensité dans les différentes directions d’observations possibles du zénith jusqu’à proximité de l’horizon.
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